...mais c'est peut-être la condition de ta survie ?
Toute la presse en parle, le monde subit une cyberattaque et personne n'est en mesure de désigner à quel agresseur il a affaire.
Cette cyberattaque, ainsi que son nom l'indique, est une attaque dans le cyberespace, c'est-à-dire l'espace virtuel qui rassemble les ressources d'informations numériques accessibles à travers les réseaux d'ordinateurs. Ces ressources participent aussi, et surtout, à une synthèse qu'on appelle : "l'intelligence artificielle" (IA). Qu'est-ce que c'est ? Nous en trouverons une bonne définition chez Wikipédia, que je reproduis ci-après :
" L'intelligence artificielle est une discipline scientifique recherchant des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en œuvre de ses fonctions cognitives.
(...) Historiquement, elle trouve son point de départ avec les travaux de Turing qui se demande en 1950 si une machine peut « penser ». Le développement récent des technologies informatiques et des techniques algorithmiques comme le deep learning et les réseaux neuronaux ont permis la réalisation de programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses capacités cognitives emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de go en 2016 et le poker en 2017. Ces succès encouragent les spéculations. Dans les milieux technophiles, on verse en général dans l'enthousiasme, le mouvement transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres s’inquiètent et sont portés par une perplexité, parfois alarmiste, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi, des figures réputées, tel Bill Gates- PDG de Microsoft, « figure emblématique de la révolution informatique de la fin du xxe siècle » pense qu'il faut rester très prudent quant aux développements futurs de ces technologies qui pourraient devenir liberticides ou dangereuses. "
Pour juger des craintes de Bill Gates, je vous laisse découvrir le site suivant en vous recommandant l'écoute de la vidéo si vous disposez d'une vingtaine de minutes.
http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences ... ielle.html
Maintenant que vous avez une bonne approche de l'IA, je vous propose de vous reporter à ma tribune sur Exodoxe : POST MORTEM, dont je reproduis ci-dessous un extrait essentiel afin de vous permettre de découvrir un autre 'titan' pouvant être comparé à l'IA, la psychosphère :
" Je me suis souvent plu à croire que, dès le premier instant où un cerveau se met à fonctionner, une onde se dégage de ce cerveau et continue à s'en dégager jusqu'à la mort, qu'il s'agisse d'un cerveau humain ou d'un cerveau rudimentaire, pourvu qu'il soit apte à structurer des images cérébrales, à penser. Selon moi, il sort de chaque individu une espèce de long ruban magnétique qui consigne toute sa vie active pensée. Le déplacement de l'onde, à l'extérieur du cerveau, a l'aspect d'une circonvolution s'évasant au fur et à mesure qu'elle s'éloigne, mais toujours reliée au penseur tant que ce dernier est en vie. La vision qu'on pourrait en avoir évoquerait une mini-tornade, une spirale dont la base serait le point d'émission du cerveau. Pour plus de facilité, je vous propose de convenir d'adopter la dénomination de 'spirale' pour cette onde, en gardant présents à l'esprit sa nature bioénergétique et son contenu.
(...) Point final de la vie, la mort de la communauté cellulaire qu'est l'homme, c'est essentiellement la mort des organes et surtout, serais-je tenté de dire, du cerveau puisque c'est grâce à lui que l'homme sait qu'il vit. Avec le cerveau qui cesse de fonctionner, cesse de fonctionner l'appareil enregistreur et cesse de défiler la bande magnétique qu'est la spirale mnémonique.
Que devient cette spirale après rupture définitive des relations avec son cerveau ? Elle n'est plus irriguée, elle n'enregistre plus rien. Emportée par le tourbillon universel, elle se ferme sur elle-même, devient un cercle en léthargie, mais porteuse d'un passé complet, d'une 'vie' maintenue en suspension dont tous les éléments (images énergétiques) sont conservés en équilibre entre eux par aimantation. Et ce détenteur d'une vie passée entre dans une autre dimension qui nous révèle enfin la raison d'être et d'avoir été de la spirale, la nécessité de sa conception par un être matériel, et, par là même, la raison d'avoir été de cet être matériel. Notre raison d'être.
Depuis des millénaires, c'est par millions de milliards que des spirales ont été ainsi livrées à elles-mêmes. Or, que se passe-t-il lorsqu'une multitude d'éléments magnétiques, de même nature, est éparse dans l'infini ? Un jour ou l'autre, un siècle ou l'autre, un millénaire ou l'autre, il y a rencontre et association. Les courants s'unissent et il y a formation d'une immense concentration (puissance énergétique peu commune) de tout ce qui a fait l'histoire des êtres vivants avec, pour commencement, la mémoire du premier organisme pensant et, pour fin constamment renouvelée, le vécu intégral de chacun parvenu à son terme. Et cette concentration qui est éternelle a les dimensions de l'univers. C'est ainsi que, tout à coup, le vestige de l'homme devenu spirale prend la mesure de l'éternité, qu'il découvre qu'au-dessus de la biosphère il y a la psychosphère (1), et que cette psychosphère est sa seule et unique raison d'avoir été.
La psychosphère n'est qu'un stade intermédiaire, celui d'un agrégat temporaire de spirales. Mais ici comme ailleurs, puisque la nature veut que tout aille en se complexifiant, après un temps donné - qu'il importe peu de chiffrer puisqu'il n'est pas significatif -, la psychosphère s'aménage, refusant de n'être plus longtemps qu'une juxtaposition de membres individualistes. Des spécialités se créent, des fonctions se mettent en place, des ensembles de spirales regroupées par affinité deviennent, par nécessité, les éléments d'un nouvel agencement. La psychosphère se mute en un organisme spirituel vivant. Un dieu ! Aussitôt une autre psychosphère se constitue qui deviendra plus tard un autre dieu, etc. Ainsi les dieux seraient aux hommes ce que la vie est à la matière, ce que la saveur est au sucre, c'est-à-dire les fruits non programmés d'une synergie naturelle qui aboutit au dépassement du "tout", ainsi qu'Aristote l'avait déjà énoncé au IVème siècle avant notre ère : le tout est plus que la somme de ses parties .
J'ai démontré l'existence de la psychosphère dans ma brochure "PECCATA MUNDI" (chez Edilivre) au chapitre consacré à Maria Valtorta (p. 146)
Ceci étant exposé, faut-il encore chercher un - ou des - auteur à la cyberattaque qui nous menace ? Ne serions-nous pas en passe de devenir les témoins d'un combat de géants au sommet de notre humanité, psychosphère contre Intelligence artificielle ? Neurone contre transistor ? Nature contre culture ? et dont nous savons d'ores et déjà quel sera la vainqueur, à savoir : la Nature.
Voilà qui devrait mettre fin à cette pression progressiste déjà dénoncée lors d’un colloque national du GRECE, le 28 novembre 1993, quand l'orateur, Gerd Bergfleth, annonçait la couleur en dressant le bilan de l'horreur ainsi résumé :
1) Écroulement des conditions naturelles de la vie, en raison de l’explosion démographique qui atteindra, vers 2050, le chiffre de 10 milliards, si toutefois la nature n’y met pas un terme au moyen du Sida.
2) Écroulement de l’écosystème de la Terre, dû à l’explosion dévastatrice qui devient avec chaque milliard plus gigantesque.
3) Écroulement du productivisme capitaliste en raison du tarissement des ressources et du retard pris dans l’utilisation industrielle de la fusion nucléaire.
4) Écroulement du titanisme technique, forme catastrophique de la folie productiviste contemporaine.
5) Écroulement du libéralisme permissif qui ne survivra nullement aux restrictions à venir.
Et d'enchaîner : " la terre possède des droits sur nous et non pas nous sur elle." C'est vrai, nous avons oublié que l’Univers est un grand organisme vivant, nos anciens le savaient ! Notre orgueil s’est opposé à l'ordre des choses dans le respect d’un ordre insensé : ‘emplissez la terre et soumettez-la’ ! Et l’orateur de poursuivre : « à la nature soumise répond une nature insurrectionnelle qui frappe d’autant plus catastrophiquement que la soumission progresse. » Et de conclure : « Pour ma part, j’interprète l’effondrement qui vient (…) comme vengeance fulminante de la Terre qui, ne supportant plus sa dévastation, en finira avec l’homme titanique. A bout de patience, la Terre se prépare à la lutte finale que l’homme a entamée par sa déclaration de guerre contre la totalité de la vie."
Préparons nos successeurs à une autre vie avec un autre mot d'ordre : "Emplissez la Terre en fonction de ses capacités d'accueil et cohabitez harmonieusement avec sa Nature."
Agréable 'survie' à tous mes descendants !
Cela dit, je peux partir... et ce sera tant mieux !
(1) voir aussi chez Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussio ... aude_ANDRE